vendredi 5 août 2011

Crime contre les handicapes en afrique Afrique de l'Ouest

Les bossus quotidiennement pourchassés jusque dans leurs tombes

(Les militants des droits de l’Homme interpelés)

Comme pour les albinos dans certains pays d’Afrique, la chasse aux bossus prend de plus en plus de l’ampleur dans le continent noir surtout en Afrique de l’Ouest. Ces vilains chasseurs en quête de gain facile ont repris depuis peu du service où l’on a dénombré ces derniers mois au Bénin, de nombreux cas d’assassinat de bossus dans le but de leur extraire la fameuse bosse. Cet organe humain provenant de la déformation est transformé en une véritable pièce très prisée dans un marché secret et discret du Nigeria et du Ghana d’après certaines sources. Surtout, une certaine croyance laisse croire que la bosse en question est source de richesse et de puissances. Après avoir entendu des rescapés, des parents de victimes, des complices ayant décliné la prestation, les forces de sécurité intervenues plusieurs fois dans ces cas, l’on se rend compte que les auteurs vivent parfois avec les victimes. La psychose est ainsi permanente chez les bossus encore vivants et leurs parents.

Sylvestre Sossou

La presse réveille les béninois ce matin du 04 avril 2011 avec comme titre : « Un bossu retrouvé sans sa bosse et son cœur. Ce crime a été commis dans le nord du Bénin, dans la localité de Gogounou. Une fois rendu au champ, ce cultivateur a été retrouvé mort par la suite. Sans sa bosse et son cœur. Moins de deux mois plus tard, c’est un autre meurtre, cette fois-ci dans le Sud du Bénin, précisément à Ouidah où l’intéressé a été découpé en morceaux. Les différentes chaines de télévision béninoises ont à leur tour relayé ladite information en montrant des images choquantes où l’on a pu apercevoir des organes humains fraîchement découpés et déterrés grâce à l’intervention de la police. Ici, Il s’agit d’un jeune homme, la trentaine , vulcanisateur de son état qui a eu la malchance de croire son ami qui l’a appelé nuitamment lui demandant de venir pour une prestation. La victime, avant de quitter la maison a pris soin d’informer la maisonnée sur sa destination. C’est justement grâce à cette précaution qui ne l’a pas malheureusement fait éviter son meurtre que la piste de ses prédateurs a été vite détectée. Les trois assassins, tous, la trentaine ont affirmé qu’ils l’ont étranglé et roué de coups pour le tuer. C’est après cela qu’ils ont retiré la bosse en question et enterré ensuite le reste du corps dans la chambre de l’un d’entre eux. Ils ont déclaré avoir pris rendez-vous avec un homme devant venir du Nigeria et qui leur aurait promis la somme de 100 millions de francs CFA soit environ 200 mille dollars. L’acheteur de pièce d’homme n’a pu venir avant que les forces de sécurité ne retrouvent les assassins sur les lieux du crime. Seulement, les sources policières approchées ont affirmé que la victime n’était pas en réalité un bossu. C’est un handicapé qui a eu de malformation au dos. Au fil des années, ayant longtemps gardé le dos courbé, cette malformation s’identifie aujourd’hui à une bosse. Ces informations ont été apportées par les parents et appuyées par l’autopsie réalisée sur le corps dépiécé.

Une filière en Afrique de l’ouest

De sources proches de certains parents de victimes et de certaines structures, la bosse est une pièce que recherchent certains individus qui viennent souvent du Nigeria ou du Ghana. Un agent dans une morgue à Cotonou nous a révélé que des gens viennent souvent lui proposer de leur livrer la bosse des cadavres déposés dans leur établissement. « Je leur ai souvent répondu que les gens ne déposent pas de cadavre de bossu à la morgue ». Ce que certains parents de bossus ont confirmé. La raison est d’éviter de constater après, le vol de cet organe humain du parent décédé. « Ces hommes viennent souvent pendant les périodes de semences ou de récolte affirme M. Victorin Fagbohoun, président de l’ONG EPDI, une organisation basée dans la région du plateau au sud du Bénin et qui a commencé par faire un travail sérieux sur le terrain. Le chef de brigade de Kétou (commune du plateau) actuellement en poste a affirmé n’avoir pas enregistré des cas de meurtre sur bossus dans cette localité pourtant réputée être le site de prédilection de ces vils individus qui viennent souvent du Nigeria. Un enseignant originaire de Kétou nous a fait savoir l’une des stratégies souvent utilisées par ces ‘’marchands d’homme’’. « Comme c’est rare pour ceux-là de trouver facilement de complices, ils débarquent dans les villages où les travaux champêtres sont intenses et prétextent qu’ils cherchent à acheter de champs déjà semés comme c’est de tradition chez nous. Et quand ils finissent de vous convaincre en achetant ledit champ, leur régularité dans le village se trouve justifiée. Ils en profitent pour ‘’fouiller’’ le village où, à défaut de tomber directement sur un bossu, ils se lient d’amitié à un désœuvré qui peut facilement céder à un marché du genre » nous a raconté Pierre Adéléké. Avant d’ajouter que c’est bien d’années après que les populations ont compris le stratagème et restent désormais sur le qui-vive dès lors qu’elles ont un bossu ou autre handicapé dans leur village.

Deux bossus toujours portés disparus depuis des années

Dans le village de Kétou, il a été rapporté que des familles ont perdu leurs proches parents, bossus. Le dernier en date fut celui d’un homme, issu de la famille Mouléro dans le village de Igbon-Iloukan. Ils ont constaté jusqu’aujourd’hui, la disparition de leur fils. L’intéressé, de sources proches de la famille la quarantaine est déjà père. Mais, son infirmité qui a toujours préoccupé ses parents oblige ceux-ci de prendre toutes les précautions autour de lui. C’est ainsi qu’il n’est jamais laissé seul à la maison. Conscient que lors des travaux champêtres, la moindre attention peut coûter la disparition du pauvre bossu du fait que le danger est permanent autour de ces genres d’handicapé, les parents ont conçu une case au milieu de la brousse et à l’intérieur de laquelle un plafond est réalisé et qui permet de cacher le bossu. Malheureusement, c’était sans compter avec le flair de ces vils individus qui, d’après certaines sources se seraient fait aider par des proches de la famille. Il a été déporté et ce, depuis deux mois environ. Cas similaire cette fois dans la région de la vallée au sud du Bénin. Il s’appelle Djoï Houéssignakou domicilié à Banigbé Lokossa. Dépanneur de son état, il a disparu depuis plus de cinq ans ont révélé ses frères. Pour la plupart de ses parents et amis, Djoï aurait été déporté par des individus fréquentant la zone de Sèmè-kraké, une zone frontalière au Nigeria. Ce soupçon se justifie par le fait que l’intéressé a l’habitude de fréquenter cette zone pour ses activités. « Lorsque nous voulons constater sa disparition, il a d’abord fait plus de deux mois sans que l’on le trouve avant de revenir à la maison. Et deux jours plus tard, il est parti et cela fait déjà plus de cinq ans aujourd’hui » révèle un de ses frères.

Les bossus, même cadavres sont toujours des proies

M. Aniambossou Paul nous a confié que la tombe de son père, bossu, a été profanée au cimetière deux jours après son inhumation. Seulement, les auteurs n’ont pas pu commettre leur forfait avant qu’ils ne viennent découvrir les dégâts. « On a été obligé de l’exhumer du cimetière et l’enterrer à nouveau mais cette fois-ci dans sa chambre » nous a livré ce dernier. Il a surtout fait mention de ce que, pour cette nouvelle inhumation, il leur a été conseillé de creuser la fosse en profondeur. Ce qu’ils ont fait. Ensuite, le corps mis dans un cercueil a été posé d’abord au fond de la fosse avant d’être piqué et serré de terre rouge mélangée de cailloux. Cette fosse a été couverte de trois niveaux de béton et fortement dallée au dessus. Une mesure qui leur permet de sécuriser définitivement les restes de leur papa qui, du fait d’être bossu a été durant toute sa vie la proie à abattre et même cadavre, pourchassés se plaint ce fils. L’agent de la morgue rencontré avait fait savoir qu’il n’a jamais enregistré un dépôt de corps de bossu depuis six ans qu’il est recruté pour cette activité dans cette structure. Seulement, il a déclaré que l’un de ses prédécesseurs a été renvoyé pour avoir tenté de ‘’vendre’’ la bosse d’un corps déposé dans cette morgue. Ce qui donne à croire que de telles pratiques peuvent bien se mener dans les morgues avec les corps de bossus imprudemment déposés.

Les révélations de spécialistes et témoignage de bossus

Les bosses sont-elles vraiment sources de richesse ou de puissance ? L’on a tenté de tirer en vain la langue à certaines personnes dont les pratiques occultes donnent l’impression qu’elles peuvent être imprégnées de ces réalités et capables de donner des explications. I. E. est un grand guérisseur installé dans le village de Massè dans le Sud du Bénin (Plateau). Il avoue ne jamais utiliser d’organe humain dans ces pratiques. Seulement, il a affirmé avoir reçu un patient, un bossu jeté dans la rue après qu’ils lui ont troublé la mémoire. Il lui aurait pu fait reprendre la mémoire après d’intenses soins. Suite aux révélations de l’oracle, il a su qu’il avait été kidnappé de son village à Ifangni et pour être conduit dans un village frontalier à l’Est entre le Bénin et le Nigeria. Les auteurs auraient vérifié s’il possédait la vraie bosse. Cela serait révélé négatif et c’est ce qui aurait sauvé le bossu en question. Un autre féticheur affirme que les spécialistes de cette matière humaine ont le plus souvent un bâton magique avec lequel ils tapent à une certaine heure la bosse de leur proie. Si cette bosse est la vraie qu’ils recherchent, elle aurait l’habitude de sonner. La fausse ne sonne donc pas à ses dires. Sans pouvoir réellement révéler les raisons de cette pratique précisément sur les bossus, ils affirment néanmoins que cela devrait être pour des raisons de richesses ou de puissances. Régis A. est bossu et nanti de maitrise en géographie. Il a avoué connu d’énormes difficultés pendant son enfance : « Je ne sortais jamais seul et mes parents m’ont dit d’être attentif et prudent partout où je me trouverai » se souvient-il. Et il poursuit : « Quand je suis allé à l’université, ma mère a loué près du campus et je ne devrais pas faire seul la route surtout après 19 heures. C’est ainsi jusqu’à présent. Surtout, il m’a été défendu d’aller au niveau des frontières du Nigeria. Il paraît que c’est du Nigeria que nos kidnappeurs viennent. Mon souhait est que l’Etat fasse quelque chose pour nous protéger ». Régis n’a pas aussi manqué d’ajouter les injures dont il a toujours fait l’objet de la part de ses voisins. Il se rappelle que pour être à ses côtés sur le campus, sa maman s’est vu résilier par son premier propriétaire son contrat de location dès qu’il est apparu dans la maison : « Je ne veux pas être témoins ou personne ressource d’un meurtre sur bossu après » aurait dit le propriétaire se souvient-il.

Des actions pour éradiquer le mal

Aujourd’hui, le kidnapping des bossus est une réalité et qui prend surtout de l’ampleur. Deux cas sont souvent enregistrés. Ou les bossus sont tués sur le champ ou ils sont définitivement emmenés. Pour M. Romuald Djivoessoun, président de l’ONG Autre Vie, ses disparitions sont devenues très fréquentes et il faut que quelque chose soit faite pour éradiquer ce phénomène qui prend de l’ampleur à l’exemple des albinos dans certaines régions d’Afrique. « Je suis entrain de mener des réflexions dans ce sens où très prochainement, nous allons faire des actions d’envergure. Les militants des droits de l’Homme rencontrés au plan local ont promis tout mettre en œuvre en vue du vote d’une loi et de la réalité de conventions internationales pour protéger davantage les bossus au Bénin et dans les autres pays d’Afrique.

mercredi 30 mars 2011

L’Aspartame, le nouveau ‘’Sida’’ qui envahit l’Afrique ?

2°) Toxicité révélée sur des produits alimentaires et pharmaceutiques L’Aspartame, le nouveau ‘’Sida’’ qui envahit l’Afrique ? Les boissons locales et le pain sucré fabriqués à base du produit (les dirigeants et les spécialistes africains indifférents) (Publié dans le journal Le Coopérant le 30 Mars 2011) De vives polémiques sont, depuis quelques années, soulevées en occident sur la nouvelle innovation qu’est l’aspartame. Un édulcorant de synthèse mis sur le marché américain qui permet de remplacer le sucre ordinaire. Il est aussi reconnu par les laboratoires que ce produit a même un pouvoir sucrant 200 fois supérieur au saccharose. Au regard des conclusions notées au niveau de grands laboratoires et nutritionnistes européens qui ont révélé le caractère toxique de cet élément dans les produits pharmaceutiques et alimentaires, une lutte féroce est engagée aujourd’hui contre l’aspartame. Pendant que l’occident commence par rejeter des produits contenant cet élément dangereux pour la santé animale et humaine, l’Afrique devient la décharge finale desdits produits importés contenant le fameux aspartame. Dans la sous région ouest africaine, la naïveté est constatée, les gouvernants et spécialistes sous informés ou abêtis. Les populations ainsi exposées aux conséquences graves de cette pandémie qui est curieusement devenue la nouvelle filière qui rapporte évidemment de gros sous aux acteurs. Sylvestre SOSSOU Pendant que les différentes autorités des pays d’Afrique Sahélien mènent une lutte acharnée contre la vente illicite des médicaments sans vraiment y parvenir, c’est un paradoxe que l’on vit dans beaucoup de rues de la sous région ouest africaine avec la floraison des hangars de fortune installés où sont allègrement exposés lesdits médicaments. Au point où ceux-ci mènent une concurrence atroce aux pharmacies dans la mesure où tous les produits recherchés y sont servis et à prix réduits. A cette liste s’ajoute aussi la multitude de boutiques de vente de boissons importées et qui sont perçues comme les affaires qui roulent le plus actuellement dans ces régions. Avec un petit capital, ces vendeurs sont servis et au bout de quelques années, vu les larges marges bénéficiaires qui leur sont accordées, ces opérateurs économiques deviennent de puissants commerçants capables de lancer des tonnes de commande de ces produits importés. Curieusement, cette émergence commerciale cachait bien des dessous que nous avons pu déceler après avoir lu les nombreux rapports relatifs à l’aspartame, sa composition et surtout la liste des produits fabriqués à base de cet élément édulcorant, révélé très toxique par les grands nutritionnistes et laboratoires occidentaux. Les révélations de l’occident sur l’aspartame Nous vous proposons d’abord les explications données par les nutritionnistes occidentaux publiées dans ‘’sortir-autrement.com, en ce qui concerne la définition donnée à l’aspartame après de multiples études. Lorsqu’ils en résument que « L’aspartame met en péril notre santé », ils affirment : « Présent dans une multitude d’aliments tels que les desserts glacés, les sucrettes, les chewing-gums, les boissons (sodas, jus de fruits etc.), céréales, yaourts, glaçages, confitures … et même dans les médicaments (plus de 600 médicaments selon l’AFSSA), vitamines et suppléments de synthèse sans que pour ces derniers l’aspartame soit noté sur la liste des ingrédients. Nous le voyons, l’aspartame est partout, et pas seulement dans les produits light. Que contient l’aspartame ? L’aspartame (ou E951) se compose de : Phénylalanine 50% (un acide aminé), Acide aspartique 40% (un acide aminé), Méthanol 10% (alcool de bois), Dioxopipérazine ou DKP (quand l’aspartame se dégrade) En effet, l’aspartame est stable à l’état sec mais se dégrade à 30°C où il devient très dangereux. Mais revenons tout d’abord aux effets des différents composés de l’aspartame : La Phénylalanine La phénylalanine est un acide aminé présent normalement dans le cerveau et apporté par l’alimentation. Il a été démontré qu’en ingérant de l’aspartame on pouvait avoir des taux trop élevés de phénylalanine dans le cerveau et dans le sang. Des taux excessifs peuvent diminuer la sécrétion de sérotonine et conduire à la dépression. Une étude a été faite sur des rats et a démontré que certains de ceux nourris à l’aspartame développèrent des tumeurs au cerveau contrairement au groupe référent (il faut également savoir que l’homme est beaucoup plus sensible que les animaux à l’aspartame). Le neurochirurgien Dr Russel Blaylock affirme qu’un taux excessif de phénylalanine peut provoquer de la schizophrénie et une attaque d’apoplexie (suspension brutale des fonctions du cerveau). L’acide aspartique L’acide aspartique est un acide aminé qui provoque (dans sa forme libre c’est à dire non relié aux protéines) une élévation de neurotransmetteurs dans certaines zones du cerveau. En temps normal ils facilitent la transmission de l’information entre les neurones dans le cerveau. En excès « ils détruisent certains neurones en autorisant l’invasion de calcium en surdose dans les cellules ce qui déclenche une augmentation excessive de radicaux libres qui tuent les cellules nerveuses et crée des trous dans le cerveau » (Sortir & Choisir Autrement n°17). Ce processus de destruction des neurones se fait lentement et progressivement. Il faut par ailleurs qu’au moins 75% des cellules nerveuses d’une zone du cerveau soient tuées avant de pouvoir déceler une maladie chronique comme la sclérose en plaque, la perte d’audition, la perte de mémoire, les crises d’épilepsie, la démence du Sida, la maladie d’Alzheimer, de Parkinson etc. Les acides aminés ne sont donc pas sans danger contrairement à ce que l’on peut croire, en particulier lors de transformations chimiques engendrées par la chaleur. Le Méthanol Aussi appelé alcool de bois, le méthanol est un poison dangereux ! Dans l’organisme il se dégrade avec la chaleur en Acide Formique et en Formaldéhyde (une neurotoxine mortelle). L’EPA (Agence de protection de l’environnement aux Etats-Unis) affirme que le méthanol « est un poison cumulatif compte tenu de la faible proportion éliminée après son absorption ». La dose limite journalière autorisée (DJA) de méthanol est de 7,8 mg/jour. Or en buvant un litre de boisson à l’aspartame on est à 56 mg de méthanol ! On dépasse donc très rapidement la dose autorisée. Le vin et autres boissons alcoolisées contiennent également beaucoup de méthanol mais sont, eux, pourvus d’un « antidote » : l’éthanol le rend inoffensif pour l’organisme car empêche sa transformation en formaldéhyde qui est très toxique. Même si le vin contient beaucoup plus de méthanol que les sodas par exemple on ne peut pas les comparer en terme de toxicité. Troubles dus au méthanol : trous de mémoire, maux de tête, névrite, troubles du comportement, engourdissements, bourdonnements d’oreilles, frissons, problèmes gastro-intestinaux, vertige, problèmes de vue ( vision obscurcie, embrumée, dommages rétiniens, perte de vue etc.). Le formaldéhyde est cancérigène, nuit à la reproduction de l’ADN, altère la rétine et cause des malformations prénatales. La DKP La DKP est un produit dérivé du métabolisme de la phénylalanine qui est impliquée, entre autres, dans l’apparition de tumeurs au cerveau et provoque des modifications du taux de cholestérol selon la toxicologue américaine Jacqueline Verrett. La DKP se synthétise dans les boisson contenant de l’aspartame après un stockage prolongé ». La liste des spécialistes est vraiment longue en ce qui concerne des avis de nocivité du ‘’nutrasweet’’ dans la fabrication de certains produits pharmaceutiques et alimentaires. Une liste de produits sous alerte allègrement exposés sur le marché ouest africain A cette analyse s’ajoute le travail réalisé par ces chercheurs en publiant la liste des produits contenant de l’aspartame et donc toxique. Si jusque-là, cette publication de liste n’a pas encore reçu le moindre avis médical contraire, c’est qu’il y a vraiment un grand danger qui plane sur les 250 millions de populations qui consomment quotidiennement ces produits. Dans ce débat, l’Afrique reste muette et devient le site de décharge finale sur lequel sont débarrassés ces produits qui inondent actuellement le marché ouest africain. Un tour au Togo, au Ghana et au Bénin a permis de se rendre compte de l’ampleur de ce réseau de décharge final et qui constitue une opportunité d’affaires pour beaucoup de commerçants de ces pays-là. Le marché Assiganmè à Lomé s’est élargi avec de nouveaux hangars et boutiques installés pour répondre à la longue liste de demande de hangars dans ce grand marché de la capitale togolaise. « Ce sont les vendeurs de boissons importés qui s’installent de plus en plus dans ces nouveaux hangars et ils sont prêts à donner de gros sous pour vous arracher ces boutiques » révèle une vendeuse de tissus rencontrée dans ce marché. Les produits étiquetés au fameux code ‘’nutrasweet ‘’ ou B 528 ou encore E 951 sont remarqués sur les étagères et les rayons de ces boutiques sillonnées. Idem aux frontières Ghana-Togo à Aflao et Togo-Bénin à Hila-condji. Ce sont ces boissons importées qui supplantent les autres produits. Un chauffeur menant régulièrement le trafic Cotonou-Lomé nous révèle s’approvisionner régulièrement ces boissons à Lomé pour des clients qui lui font la commande presque tous les jours de Porto-novo. Le même constat est fait au niveau des principaux marchés du Bénin à Parakou, Cotonou, Porto-novo, Azovè et bien d’autres petits marchés. Les produits fabriqués à base de l’aspartame sont présents. « Les services de contrôle passent et voient ces produits. Ils ne nous ont jamais dit quelque chose » se défend un aide-vendeur d’une boutique installée à Dantokpa et qui s’étonne de ce que les produits étiquetés E951, B528 ou encore ‘’nutrasweet’’ soient aujourd’hui révélés toxiques. Des objets de décharge à prix dérisoires pour consommateurs africains Des ventes promotionnelles s’organisent et se multiplient dans tous les coins des capitales ouest africaines sur ces boissons importées dans le but de les imposer aux consommateurs de ces pays. Ceci, au détriment de l’industrie locale mais conformément aux réalités de la concurrence. Le plus souvent, il est question d’acheter un de ces produits et de bénéficier gracieusement d’un exemplaire. Autrement dit, l’on achète deux exemplaires au prix d’un. Aux dires de quelques acteurs de cette filière, la vente de ces produits rapporte à 100% de leur coût d’achat. Ceci malgré la tenue de ces ventes promotionnelles. De sources proches des importateurs, il est mis en place un système de vente depuis les fournisseurs desdits produits qui permet, après bien sûr plusieurs opérations effectuées, de bénéficier de la confiance desdits fournisseurs et par ricochet bénéficier d’une importation à crédit de ces marchandises en payant dans un délais raisonnable après leur vente. Lorsque l’on se réfère aux informations données par les médias occidentaux, les spécialistes de l’économie et les nutritionnistes, l’on comprend alors que, menacés d’interdiction dans les différents pays occidentaux, moins coûteux déjà dans la fabrication, ces produits descendent dans le marché africain très moins chers et facilitent donc sa commercialisation et de ce fait, s’imposent sur le plan concurrentiel. Du pain sucré et les boissons locales à base de l’aspartame De fortes rumeurs s’étaient répandues dans plusieurs pays de la sous région ouest africaine et qui faisaient état de l’utilisation du formol dans la fabrication du pain sucré et des boissons locales appelées ‘’Tchapalo’’. Des investigations menées et les avis recueillis des spécialistes de la nutrition ont convaincu de ce que le formol ne peut jamais servir dans la fabrication du pain. Néanmoins, il a été affirmé qu’un autre produit entre en ligne de compte et remplace le sucre. Il s’agissait en réalité de l’aspartame en question, très moins cher et plus pratique selon les acteurs. D’après madame Solange Akouley, vendeuse de bissap résident à Porto-novo mais de nationalité ghanéenne, ce produit est vendu dans certaines boutiques et surtout auprès de celles qui vendent les médicaments en vrac. « Il faut être initié pour être servi » nous signale la dame en question. La prudence qui a toujours guidé ceux qui utilisent ce produit dans la fabrication du bissap et autres produits sucrés ne permet pas de mettre la main sur eux pendant qu’ils sont en pleine préparation. « Tu seras là je vais l’introduire dans ma bassine sans que tu ne saches me rassure la dame. Un autre agent exerçant dans une boulangerie à Porto-novo nous a révélé que c’est avec la poudre en question qu’ils préparent le pain sucré. « Si ce n’était pas avec ce produit, on ne vendrait pas le pain sucré à ce prix ! » renchérit l’agent en question. En effet, la vente du pain sucré qui, jadis était importé du Nigeria et du Ghana pour être vendu dans les autres pays ouest africains est fabriqué presque dans tous les coins des villes du Bénin, du Togo, du Nigeria et du Ghana. Elles sont des milliers de femmes qui interviennent dans la vente du pain sucré abondamment demandé et beaucoup consommé par les populations. « Je réalise un bénéfice de plus de 5000 f Cfa par jour avec cette vente » affirme une femme vendeuse du pain en question. La vendeuse de bissap affirme ne plus se plaindre pour le simple fait que le sucre qui est le produit principal de la fabrication du bissap est très moins cher. Les raisons de la non interdiction de l’aspartame en occident Au nombre des révélations publiées par ‘’sortir-autrement’’, il y a également celle relative aux raisons du maintien dudit produit sur le marché occidental : « 250 millions de personnes consomment quotidiennement de l’aspartame dans le monde. Le consommateur ne fait que rarement le rapprochement entre une migraine et une prise d’aspartame. Le fait que certains symptômes n’apparaissent que des années après la consommation renforce également cette idée. Le pouvoir des industries chimiques et pharmaceutiques est énorme car elles arrivent à corrompre des agences gouvernementales tels que la FDA (Food and Drug Administration) aux Etats-Unis. Ils commanditent de fausses études sur l’aspartame, falsifient les données et dissimulent les dangers. D’après sortir-autrement.com, « 40% d’entre elles furent financées par l’industriel Monsanto, producteur du produit ». L’aspartame est deux fois moins cher que le sucre et rapporte aux industriels plus d’un milliard de dollars par an !Au delà de cet essai il faut tout simplement lire les étiquettes et éviter d’acheter les produits contenant l’aspartame ou E 951 ». Lorsque la force économique et financière s’impose, le bon sens est noyé et s’éclipse. Les arguments basés sur la corruption des agences gouvernementales américaines, la falsification des données, la dissimulation des dangers ajoutées au milliard de dollars que rapporte par an ce produit deux fois moins cher au sucre, la difficulté est grande quant à l’explosion de la vérité. Les Etats africains muets sur la question, leurs structures spécialisées aussi Au moment où le débat est totalement installé en occident où des conclusions tendent aujourd’hui vers l’interdiction sans autre forme de mesure, des produits contenant de l’aspartame, les Etats africains sont muets sur la question. Carrément le débat est ignoré. Idem pour les structures spécialisées qui affichent une indifférence voire une sorte d’inculture devant ce danger planétaire découvert avec l’aspartame. Les agents de la direction de l’alimentation et la nutrition appliquée (DANA) au Bénin approchés n’en savent rien du tout. « C’est toi qui nous informe et comme nous n’avons reçu aucune instruction de nos supérieurs, nous ne pouvons rien sur le terrain. Nous vous demandons d’aller au ministère du commerce ». C’est la réponse donnée au niveau de cette structure par un cadre dont nous taisons volontiers le nom. Les docteurs nutritionnistes approchés sur la question n’ont aussi rien dit de convaincant. Ce qui dénote d’une inculture notoire, d’une insuffisance d’information, d’une non actualisation des données personnelles au grand dam des obligations professionnelles. Pendant ce temps les différentes structures de contrôle d’embarquement de marchandises au niveau des ports et frontières dans la sous région deviennent de véritables passoires et encouragent du coup l’envahissement de ces produits sur le sol africain. Le président de l’ONG Autre Vie M. Romuald Djivoéssou, dira sa peine et les difficultés qu’il rencontrerait s’il engageait la lutte du fait de l’absence d’une voix officielle reconnaissant le danger que représente désormais l’aspartame. De nouvelles maladies pour les africains déjà mal soignés La revue ‘’sortir-autrement’’ publie ceci : «En 1985, le toxicologue Adrian Gross affirme devant le congrès américain « Il n’y a pas l’ombre d’un doute, l’aspartame cause des tumeurs au cerveau… ». Malgré cela la FDA n’a pas enlevé l’aspartame de la liste des additifs alimentaires « sans danger ». Le nouveau responsable de la FDA de l’époque, le Dr Arthur Hull Hayes a réfuté sa propre commission d’enquête et autorisa même l’aspartame dans les boissons ce qui le rend encore plus dangereux. En autorisant l’aspartame la FDA viole l’Amendement Delaney qui est sensé éviter l’introduction de substances cancérigènes tels que le méthanol (avec le formaldéhyde) et la DKP. Si une agence gouvernementale enfreint ses propres règles, sensées protéger le consommateur, qui le protègera en dernier recours ? Il a été aussi révélé dans la même publication que ‘’Pendant la guerre du Golfe les soldats ont bus de très grandes quantités de boissons à l’aspartame qui étaient, par la température ambiante, chauffées à plus de 30°C. Beaucoup d’entre eux ont développés des maux inconnus résultant d’un empoisonnement au formaldéhyde’’. Une autre étude toujours publiée par la même revue a conclu qu’ ’’Entre 1983 et 1987, aux Etats-Unis, le taux de tumeurs a augmenté de 6% chez les hommes et de 11% chez les femmes, période qui coïncide avec la mise sur le marché alimentaire de l’aspartame». Si l’on s’en tient à ces différentes études appuyées par l’emprise du non à l’aspartame face à la minorité constituée des firmes l’exploitant qui le défense quant à son maintien sur le marché, il y a lieu de s’inquiéter pour les populations africaines jusque-là mal informées mais qui constatent d’après quelques témoignages, les conséquences néfastes de ces produits à base de l’aspartame : « Je me rends aujourd’hui compte que j’ai l’habitude de prendre des médicaments à base d’aspartame et je les fais prendre également à mes enfants. Vraiment, qu’est-ce qu’on peut faire ? » Se lamente un citoyen rencontré et qui a bénéficié de documentations sur la question. Son interrogation doit être celle de plusieurs africains qui, à la connaissance de ce phénomène regretteront les nombreux gestes qu’ils ont eu à faire par contraintes médicales ou alimentaires et qui se révèlent aujourd’hui comme toxiques donc nuisibles pour la santé. « Nous n’étions pas encore bien soignés dans nos hôpitaux avec les petites complications qui nous y amènent. Et qu’en sera de ces nouvelles maladies décrites et engendrées après consommation de l’aspartame » interroge une autre personne. Pour le moment, la filière fait vivre ces acteurs, accompagne la croissance économique de ces pays. Seulement, le revers de la médaille risque d’être insupportable et pitoyable. Et c’est sûr que cela a commencé. A suivre Encadré De grands débats médiatiques s’imposent sur l’aspartame en Afrique Les nouvelles révélations incessantes sur l’aspartame ont amené plusieurs médias, dont de grandes chaînes de télévisions à animer des débats sur la question entre des spécialistes du domaine nutritionnel et médical intervenant dans de grands laboratoires. Face à la victoire de ceux qui militent en faveur de l’interdiction de ces produits fabriqués à base de cet édulcorant et du fait de l’orientation vertigineuse desdits produits sur les marchés africains, le débat s’impose. Les spécialistes des questions nutritionnelles ne vont pas continuer à marquer cette indifférence devant une telle préoccupation qui interpelle leur savoir-faire. Les laboratoires africains aussi doivent reprendre le travail à leur niveau pour mieux éclairer l’opinion africaine. Le Coopérant, le journal paraissant au Bénin vient de lancer le débat en produisant le premier article d’investigation sur la filière aspartame. D’autres initiatives doivent l’accompagner et obliger les spécialistes et les différentes commissions africaines intervenant dans la prévention et la sécurité alimentaires de prendre leurs responsabilités. Afin que les populations africaines soient mieux sensibilisées en évitant de tomber dans le piège des vendeurs de cancer et autres maladies à soins très coûteux. Le déplacement fait sur les marchés ouest africains a fait remarquer l’ampleur que prend la filière de vente des produits aspartame. A y ajouter l’intervention de ce produit dans la fabrication du pain sucré et des boissons locales, il faut simplement avouer que l’aspartame a déjà envahi les populations africaines. Le danger est là et le débat doit s’ouvrir. Les différentes associations de défense des consommateurs doivent se réveiller donc.